La vitamine K

L’antidote des antivitamines K

Les antivitamines K (AVK : coumadine, préviscan et sintrom) sont vos alliés : ils vous protègent contre le risque de fabriquer un caillot à l’intérieur de l’un de vos vaisseaux sanguins, et donc contre le risque de faire un AVC (accident vasculaire cérébral) ou une embolie pulmonaire par exemple.

Mais, dans certaines circonstances, vos AVK agissent trop fort.

Voyons un premier exemple : vous buvez un demi litre de jus de pamplemousse dans la journée (parce que vous n’avez pas reçu une éducation thérapeutique digne de ce nom et ignorez que cela va dangereusement amplifier l’action de votre AVK). Le lendemain, comme toutes les trois ou quatre semaines, vous faites un INR – ça tombe bien ! – et vous constatez que cette fois, il est très haut perché. Vous n’avez aucun symptôme (pas de saignement au niveau de la gencive, du nez, etc.) mais, en cas de blessure, le saignement va être très difficile à stopper et il n’est pas prudent de rester dans cet état.

Si vous êtes suivi par le Créatif, que va-t-il se passer ? Nos médecins, après avoir compris que le pamplemousse est la cause de ce très important surdosage, vont : 

♦ vous indiquer de ne pas prendre d’AVK le soir-même, 

♦ vous prescrire l’antidote des antivitamines K, à savoir…. la vitamine K, 

♦ et vous demander de refaire un INR le lendemain. 

Vous irez donc à la pharmacie la plus proche chercher une ampoule de vitamine K, mesurerez précisément la dose prescrite par le Créatif, l’avalerez (le goût est neutre) et, en quelques heures, votre INR sera nettement redescendu. Le lendemain, vous referez un INR qui sera analysé par le Créatif pour vérifier que tout est rentré dans l’ordre et, si c’est bien le cas, vous reprendrez votre dose normale d’AVK le soir-même. 

La vitamine K est donc l’antidote de la coumadine, du préviscan et du sintrom qui sont tous les trois des anticoagulants de type AVK (antivitamine K). 

Au passage, remarquons que beaucoup de personnes non suivies par une clinique des anticoagulants telle que le Créatif, dans les mêmes circonstances, se voient obligées de se rendre aux urgences juste pour se faire prescrire de la vitamine K… Un recours aux services d’urgence que le Créatif est fier de vous épargner, à titre individuel comme à titre collectif !

Nous verrons dans un article à venir un autre exemple dans lequel il faut contrecarrer les effets des AVK : celui d’une opération à réaliser en urgence.

••• Besoin de révisions ?

• L’effet du pamplemousse sur l’INR

• Le gain collectif du suivi par le Créatif