Médecine préventive…

… versus médecine curative

La médecine préventive a pour objectif de prévenir l’apparition des problèmes de santé ou leur aggravation. Agir tôt sur un problème de santé, c’est potentiellement empêcher l’apparition de symptômes voire de séquelles, et avoir des chances de guérison meilleures.

La médecine curative concerne les personnes déjà malades et elle consiste à leur donner des soins (diagnostics, traitements médicaux, actes chirurgicaux, etc.) pour tenter de restaurer leur santé.

Appliquées aux AVK, qu’est-ce qu’on entend par médecine préventive et par médecine curative ?

La médecine préventive quand on prend un traitement anticoagulant au long cours, c’est (entre autres !) :

prendre tous les jours son traitement anticoagulant pour limiter le risque de faire un caillot pour une mauvaise raison ;

faire aussi souvent que recommandé par son médecin ou le Créatif un contrôle de son INR ;

voir régulièrement le spécialiste qui a prescrit l’anticoagulant pour faire un point sur l’évolution de son état de santé ;

consulter régulièrement d’autres médecins (généraliste, dentiste, gynécologue et autres spécialistes en fonction des besoins) ;

adopter une bonne hygiène de vie (limiter autant que possible la consommation d’alcool, de tabac, de drogues / avoir une activité physique / manger équilibré / respecter ses besoins de sommeil / cultiver les relations amicales pour garder le moral / etc.).

La médecin préventive, on le voit, c’est quelque chose qu’il faut faire tous les jours ou régulièrement, et cela repose beaucoup sur l’individu lui-même : il lui faut de la volonté et de l’organisation pour tenir bon, années après années, dans cette discipline. Mais, tout compte fait, c’est malgré tout infiniment moins pénible et infiniment plus rentable – à tout point de vue ! – que de recourir à la médecine curative. Voyez plutôt…

La médecine curative, dans le domaine des anticoagulants, cela correspond généralement à un épisode brutal que l’on espère le plus bref possible et le moins fréquent possible, comme par exemple :

une hospitalisation suite à un AVC (accident vasculaire cérébral) pour évacuer le caillot par voie mécanique ou le détruire par voie médicamenteuse ;

une hospitalisation suite à une embolie pulmonaire pour évacuer le caillot par voie mécanique ou le détruire par voie médicamenteuse ;

à la suite de l’hospitalisation, bien souvent, un séjour en centre de soins de suite et réadaptation (SSR) dont l’objectif est d’aider la personne à regagner en autonomie, à s’adapter à sa nouvelle condition physique et à se réinsérer dans sa vie familiale, sociale et professionnelle ;

à la suite du séjour en centre de SSR, si un handicap demeure, des séances de kinésithérapie, des aménagements du logement par un ergothérapeute, des séances d’orthophonie, des aides à domicile, etc.

Quand on en a besoin, la médecine curative nous sauve la mise ou, au moins, limite les dégâts. Et la médecine préventive n’est pas toute puissante, loin s’en faut. Néanmoins, recourrons tous le plus possible à la médecine préventive : nous avons tous à y gagner, individuellement et collectivement ! Et c’est tout à fait l’optique du Créatif !

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